La deuxième journée de la session pastorale a été animée par le père Carlos BERRO, salésien de Don Bosco sur le thème la pastorale d’accompagnement des jeunes. Dans sa communication de la première journée de formation (17 octobre 2018), le père Carlos a expliqué les trois mots clés du document instrumentum laboris :
– RECONNAITRE
Dans cette première partie, le formateur nous parle de la globalisation, la famille, le conflit de génération, le choix de vie et l’éducation. Nous retenons que les jeunes sont très influencés par ce monde extérieur ce qui les poussent à s’éloigner des valeurs familiales et de la religion. La transmission des valeurs a tendance à disparaitre entre jeunes et parents, entre jeunes et Eglise. L’Eglise doit s’intégrer encore plus dans l’éducation et la prendre à cœur comme une éducation intégrale de tout Homme et de tout l’Homme (chrétien comme musulman).
– INTERPRETER
Cette étape se concentre sur la foi, le discernement et la vocation. La vocation ne se limite pas à la vie religieuse ou sacerdotale. Chacun selon ses responsabilités dans la vie et dans l’Eglise doit répondre à sa propre vocation. Les pasteurs doivent montrer aux jeunes que la jeunesse est une bénédiction car le Christ lui-même a été jeune et il a sanctifié la jeunesse. Ce n’est pas une période de trouble seulement mais plutôt une période de force et de vitalité donc une période qui nécessite l’accompagnement et l’écoute.
– CHOISIR
Dans la dernière communication, le Père Carlos a rappelé le devoir que nous avons d’aider la société à créer des emplois dignes car l’homme se réalise dans le travail. Nous devons éduquer aussi les jeunes à s’engager dans la politique, dans la résolution des problèmes sociaux et dans la lutte contre la corruption pour une transformation de la société.
Un défi très important et urgent est d’éduquer nos jeunes dans l’utilisation sage et savante de l’internet et des réseaux sociaux. L’Eglise doit dans ce sens faire un pas en avant car les jeunes sont déjà dans ce monde numérique que nous maîtrisons très peu. Il nous faut aussi évangéliser les jeunes à travers les NTIC.
A la fin des exposés, les participants ont travaillé par groupes pour dégager des pistes de solutions aux problèmes prioritaires des jeunes dans les différentes paroisses.
Kadi Catherine DENOU
Chargé de communication
Caritas Mali-Diocèse de Sikasso