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Fin de la formation et  des activités de la Session pastorale  2017-2018  

Le dernier jour de la formation et des activités de la session pastorale a été meublé par des simulations. Mais avant, un exposé a été fait par les formateurs sur les menaces, vulnérabilités et risques. La définition de ces termes a été dégagée :

Menace : une personne, une chose ou une action qui peut entrainer des dommages ou un danger aux individus ou à l’organisation.

Vulnérabilité : être exposé à d’éventuelles attaques ou blessures, autant physiques qu’émotionnelles.

Risque : une situation comprenant une exposition au danger / une possibilité que quelque chose de désagréable ou indésirable puisse avoir lieu.

Les groupes ont travaillé en carrefours pour analyser et dresser le tableau des risques au niveau du diocèse par ordre de priorités. Le fruit de ces travaux a été présenté en plénière. Il y eût ensuite le visionnage d’un film sur le braquage. A travers les commentaires des participants, l’on peut retenir qu’il faut garder une certaine discrétion sur la planification de nos déplacements et mouvements.

Trois simulations de cas d’attaques et de comportements à adopter ont été ensuite faites par des participants. Des leçons furent tirées de ces cas en plénière.

A la fin des présentations, les participants ont pu poser plusieurs questions de compréhensions sur différents sujets ou préoccupations aux formateurs.

De tout ce qui a été vécu pendant ces deux jours de formation, il faut retenir surtout l’insistance des formateurs sur le fait que chacun est d’abord et avant tout responsable de sa propre sécurité.

A la fin de ce deuxième jour de formation, l’évêque a, au nom du diocèse, remercié les formateurs pour la qualité de leur prestation. Il a enfin prononcé son mot de clôture (ci-dessous) pour mettre fin à la session pastorale.

Le mot de clôture

Ben chers frères et sœurs, au terme de cette semaine d’intense activités spirituelles, intellectuelles et de fraternisation, je voudrais tout d’abord rendre grâce à Dieu, qui nous a permis que tout se déroule dans la paix et la quiétude, selon sa sainte volonté. Qu’il soit béni le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, lui qui vous a appelés ici pour nous réconforter dans notre travail, dans son champ de Sikasso.

Je voudrais aussi dire merci à tous les acteurs de ces cinq jours de travail, une semaine presque d’échange ou tout le monde a participé ; une semaine où nous avons reçu et donné, où nous avons appris comment poursuivre la Mission le contexte actuel de notre pays et de notre région. Il s’agit presque de marcher sur des œufs sans les casser. Le prédicateur nous a laissé comme recommandations : les trois armes suivantes :

  • La prière, car tout nous vient de Dieu et tout retourne à Dieu
  • L’amour qui nous stimule à toujours faire plus dans l’imitation de Jésus Christ.
  • Et l’engagement, un nouvel engagement dans notre façon de proclamer la Bonne Nouvelle.

Grâce au soubassement spirituel que nous avons posé, nous avons pu mener à terme l’élaboration de notre instrument de travail (le plan pastoral diocésain) pour les cinq années à venir ; et nous avons même déjà défini les activités qui nous attendent pour cette année pastorale. Merci à chacun et à chacune pour la patience, pour l’engagement et la détermination qui nous ont fait venir à bout des obstacles qui jalonnaient le parcours. Certains ont même du veiller pour achever leur plan d’activités. Merci pour le courage !

Encore une fois, je dis merci à nos frères de la coordination Caritas et à l’équipe de pilotage, aux secrétaires pour qui il  reste encore le travail de finition de ce plan. Mais déjà, nous repartons avec l’instrument de travail pour la Mission. Puissions-nous avoir autant d’engouement pour son opérationnalisation. J’en appelle donc à l’esprit de donation, de sacrifice qui a caractérisé chacun au jour de ses premiers engagements. La Mission est aujourd’hui aussi pressante qu’au début de l’ère missionnaire.

Grâce aux deux jours de formation, nous avons aussi vu dans quel contexte aujourd’hui nous vivons et devons faire cette mission ; si d’un côté il nous faut user de beaucoup d’astuces, de l’autre côté, n’oublions pas que nous ne sommes pas seuls. Nous redisons merci à nos frères de CRS et leur souhaitons un bon retour chez eux.

Il nous reste à tirer les conclusions de cette formation et je pense que cela ne saurait tarder, afin que nous puissions avoir des recommandations pour une ligne de conduite générale en matière de sécurité dans le diocèse.

Je ne puis achever, sans dire merci à la Sœur Madeleine Fonghoro et à son équipe, qui nous ont assuré le lit et le couvert dans ce Centre d’accueil Charles Lwanga.

Il ne nous reste plus qu’à nous remettre sous la protection maternelle de notre Mère du Ciel, pour implorer son intercession tout au long de la Mission. Que Marie, notre avocate, tourne vers nous son regard de miséricorde. Quelle nous permette de retrouver notre Compagne de travail, la Sr Gloria, saine et sauve.

A tous et à toutes, je souhaite une bonne année pastorale et un bon retour auprès de vos communautés respectives.

Mgr Jean Baptiste TIAMA

Evêque de Sikasso

 

 

 

 

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