aucun commentaire pour l'instant

Communiqué du Conseil financier restreint

Suite à la rencontre du Conseil financier élargi qui a eu lieu au mois de juin 2017, le Conseil financier restreint a tenu sa rencontre du 7 au 10 Août 2017. Son objectif était de se pencher sur les questions qui lui étaient soumises par le Conseil élargi.

Etaient présents à cette rencontre :

Mgr Jean Baptiste TIAMA.           Ab Basile DEMBELE

Ab Noël Bernard COULIBALY    Ab Benoît DEMBELE

A été tenu pour excusé: Dr. Rémi ARAMA

L’ordre du jour a été le suivant :

  1. La question de la sécurité dans nos centres : disposition à prendre
  2. La gestion des dispensaires : quelle compensation pour l’équipe gérante ?
  3. Rémunération 2015-2016 de la responsable du Misola de Sanzana ?
  4. Le projet de Zamblara
  5. La radio diocésaine
  6. Les centres de santé : question de l’évaluation et de la performance
  7. Jardin d’enfants Sœur Alix de Sikasso : Statut du personnel et gestion
  8. Cotisation pour évènements diocésains : quelle disposition ?
  9. Comité ad hoc pour la politique économique et financière du diocèse : constitution et programme
  10. Divers

 

  1. De la sécurité de nos centres d’accueil

Des propositions avaient été faites lors du conseil de Juin 2017. Il s’agissait entre autres d’aller vers les sociétés de gardiennage, la vidéo surveillance, la clôture du centre Sinyègué.

Pour le moment, la question des fiches d’identification est opérationnelle.

Un gardien doit être à la porte de façon permanente pour contrôler les entrées et les sorties. Une société de gardiennage sera sollicitée pour ce travail. Pour cela, la clôture du  centre Sinyègué  est une nécessité. Les gardiens actuels pourraient revenir à la paroisse et à l’école.

D’autres dispositions peuvent être prises pour l’accueil : ne pas héberger la nuit sauf si la réservation avait été faite ; mettre une chaine à la porte ; avoir, en d’autres termes, un règlement intérieur qui fixe les différentes règles d’accès et de séjour dans nos centres.

  1. De la rémunération 2015-2016 de la responsable de Misola

La rémunération est axée sur le résultat positif ;  la rémunération pour l’année 2015-2016 n‘est pas possible puisque ce résultat est négatif.

Si le résultat est positif, la répartition est faite comme suit : 50% pour la structure ; 20% pour le fonctionnement du diocèse ; 15% pour le fonctionnement de la paroisse et 15% pour la congrégation (la sœur responsable).

  1. Projet de Zamblara présenté par Désiré FOROGO

Suite à la décision prise lors du conseil restreint de juillet 2016, un comité a été mis en place pour la valorisation du centre de Zamblara. Après les investigations du comité, un technicien a été envoyé au centre Songhaï pour six mois de formation. Il est de retour avec un projet pour Zamblara.

La présentation dudit projet a pour objet d’avoir la validation du conseil financier afin de pouvoir passer à une phase de mise en œuvre.

A la fin de la présentation, faite par Désiré FOROGO, des questions d’éclaircissement ont été posées pour plus de compréhension.

Au nombre des observations, les points suivants peuvent être retenus :

  • L’analyse de l’existant ne figure pas dans les forces, même s’il est pris en compte.
  • Il est mieux, dès la première année, d’envisager la clôture du domaine et non à la troisième année comme cela a été programmé dans le projet.
  • La relation avec la population de Zamblara est un élément à tenir en compte pour la réalisation du projet.
  • Par rapport au salaire, une grille doit être adoptée. Ce sera la CCFC (Convention Collective de la Fédération du Commerce).
  • Le terrain du diocèse sis à Natièn peut être exploré aussi pour tout autre investissement.
  • Les terrains doivent être sécurisés. Avant le démarrage des travaux, les topographes doivent refaire la délimitation des lieux.
  • Le projet est bien fait et précis. Il faudra beaucoup travailler sur la commercialisation.
  • La certification « Bio » des productions ouvrira certainement beaucoup de portes. Elle est un élément à rechercher auprès des autorités compétentes.
  • Le principe de l’intégration des différentes activités, voire de la commercialisation même au niveau des structures du diocèse, doit être préservé.

Après cette présentation, le conseil a poursuivi son cours normal afin de prendre une décision par rapport audit projet.

Le projet est un acquis et sa mise en œuvre peut être lancée. Pour cela, il faut trouver le financement. Où trouver ce financement ?

Le financement peut être fait selon trois modes : un emprunt ; une demande ou sur fonds propre.

Le projet sera financé sur fonds propre à partir d’un DAT du diocèse. Cependant, une demande peut être adressée à un organisme, notamment pour prendre en compte les aspects de formation. Cette dernière devra être axée donc sur la formation et la réinsertion des jeunes.

L’économe est chargé de prendre les dispositions pour le démarrage effectif du projet qui est prévu pour septembre 2017.

Pour le personnel, le coordinateur du projet souhaite travailler avec du personnel neuf.

Pour la question de la tutelle du projet, il serait mieux, pour cette première phase, de mettre le projet sous la tutelle de la Caritas.

  1. De la gestion des dispensaires : quelle compensation pour l’équipe gérante : cas de la paroisse de Diou ?

La communauté sacerdotale intervient – elle directement dans la gestion du centre de santé ? Si oui, les charges occasionnées à cet effet (déplacement, communication,) doivent être directement prises par le centre de santé. Si cette condition est remplie, il n’y a pas de raison qui justifie le prélèvement d’un montant mensuel comme frais de gestion du dispensaire au bénéfice de l’équipe presbytérale. Les dispositions du diocèse pour ce qui concernent les œuvres paroissiales doivent cependant s’appliquer. Il s’agit de la répartition du bénéfice de ces œuvres comme suit : 50% pour la structure, 25% pour le fonctionnement de la paroisse et 25% pour le fonctionnement du diocèse.

Pour ce qui est de la pratique actuelle qui consiste à prélever des fonds du dispensaire pour la Caritas paroissiale, cela doit s’arrêter. En effet, il faudrait déjà se rappeler que le dispensaire est déjà une œuvre sociale. S’il y a de la charité à faire, cela doit se faire dans le cadre du dispensaire par la prise en charge de frais de soins d’indigents à travers, par exemple, une caisse de solidarité. Ainsi, il n’y a donc pas de raisons de prélever quelque chose encore pour la Caritas paroissiale.

  1. De la radio diocésaine

Le directeur nommé de la radio est beaucoup pris par d’autres activités, qui ne lui permettent pas une présence continue à la Radio diocésaine en outre, un des techniciens a démissionné. Il faut donc revoir la question de la Radio : faire l’état des lieux et pourvoir la structure en personnel compétent.

L’économe est chargé de voir le technicien sur place pour faire l’état des lieux : objectifs, les intervenants, les qualifications, les compensations, la marche de la radio.

La nomination d’un nouveau responsable pour la radio semble une nécessité.

L’évêque est chargé d’informer et remercier l’ancien responsable qui a fait de son mieux pour aider la radio à faire ses premiers pas.

Comme perspective, il serait mieux d’envisager la formation de quelqu’un (un prêtre) pour la responsabilité de la radio.

  1. Des centres de santé : l’évaluation de leur performance

Une fiche de suivi et d’évaluation a été envoyée par le Dr Rémy. La fiche sera envoyée au coordinateur pour appréciation.

  1. Du jardin d’enfants Sœur Alix : Statut du personnel et gestion

Le jardin d’enfant Sœur Alix de Sikasso a connu dans le passé récent, des difficultés liées à la prise en charge du personnel. Il avait frôlé la fermeture.  La solution avait été de redéployer le personnel dans l’enseignement fondamental et de recruter un nouveau personnel sous la convention collective du Commerce. En effet, les préscolaires ne font pas partie de la convention  qui régit le gouvernement et l’Eglise en matière d’enseignement.  Ne bénéficiant  donc pas de subvention pour le personnel des jardins d’enfants, l’Eglise ne peut traiter ce personnel comme celui de l’enseignement fondamental et supérieur.

Mais comme structure d’enseignement, les jardins d’enfants, relevant du CAP, sont aussi au niveau de l’Eglise sous la responsabilité de la direction diocésaine de l’Enseignement privé catholique.

Concernant donc le traitement du personnel,  il  avait été décidé de le mettre sous la CCFC. Si cette solution n’est pas acceptée par le personnel, alors le jardin sera obligé de fermer par manque de moyen pour faire face au salaire du personnel.

  1. De la cotisation pour évènements diocésains

Faut-il garder le principe  de cotisation annuelle pour évènements diocésains,   même pour une paroisse qui doit faire face  dans l’année à l’organisation d’un évènement de cette taille ? La réponse est la suivante : le principe qui consiste à ce que toutes les paroisses cotisent chaque année conformément aux montants définis est à sauvegarder. Pour en faciliter la réalisation au niveau des paroisses, il faudrait voir à  l’animation  et à la sensibilisation au niveau des communautés. Les sessions budgétaires paroissiales, si elles sont instituées, seront les lieux et les moments  appropriés pour cette sensibilisation.

  1. Du Comité d’élaboration de la politique financière du diocèse

Un comité avait été constitué  à cet effet, mais ce comité n’a jamais siégé. Il était donc nécessaire de le renouveler et de l’élargir pour une vue d’ensemble, et profiter des  opportunités des différentes paroisses.

Constitution : Les curés (9) – Econome diocésain – Dr Rémy ARAMA – Sr Emilie SOME –  M. Nambé Vincent COULIBALY

Le responsable du comité : Ab Basile DEMBELE

Périodicité : elle sera définie par le comité.

Objectif : Elaborer la politique financière du diocèse sur cinq ans d’ici fin 2017.

L’évêque est chargé d’adresser la lettre d’information et de constitution aux membres du comité.

Le suivi de la politique économique et financière sera fait par le conseil des affaires économiques.

  1. Des divers
  2. Du véhicule des sœurs de Kimparana

Les sœurs disposent d’un véhicule légué par les RSC ; ce véhicule est utilisé tantôt pour le dispensaire, tantôt pour les sœurs et tantôt pour la paroisse.  Aujourd’hui, ce véhicule est amorti ; comment faire face aux frais d’entretien et de réparation dudit véhicule.

  1. Disposition à court terme : changer la pneumatique. Pour ce faire, la charge sera répartie entre les sœurs, la paroisse et le dispensaire
  2. Disposition à long terme : La responsable de la communauté des sœurs est chargée de faire une demande et l’envoyer à l’évêque pour signature. L’économe est chargé de l’en informer.

 

  1. Centre Féminin Jean Marie CISSE

Le centre est de plus en plus sollicité. Pour la suite, il faudrait le transformer en un centre de formation professionnelle et pouvoir délivrer un diplôme professionnel homologué ;  mettre tout en œuvre pour que le centre réponde à ses aspirations ?

Pour cela, des dispositions doivent être prises pour la formation du personnel, la formation des élèves.

Les constructions sont en cours et elles répondent aux aspirations du centre.

Comme perspective,  une rencontre entre la sœur responsable, l’économe et le directeur diocésain de l’enseignement est nécessaire dans un bref délai. Avant cette rencontre, l’évêque est chargé de rencontrer le directeur diocésain pour la conduite à tenir.

Dates du conseil de budgétisation : 4-9 septembre 2017.

Mgr. Jean Baptiste TIAMA

Evêque de Sikasso

Partagez sur :

Poster un commentaire