La Commission Diocésaine de Caritas Sikasso a ténu le 9 et le 10 mars 2021 une rencontre au Centre Charles LWANGA de Sikasso. Deux thématiques ont été expliquées par le personnel de Caritas Sikasso. La norme 5 (la sauvegarde des enfants et des adultes vulnérables) de Caritas Internationalis et la présentation du programme de renforcement de la sécurité́ alimentaire dans sept (07) communes rurales du diocèse de Sikasso.
Les quarante-deux (42) participants ont ainsi été imprégnés du contenu d’un atelier organisé par Caritas Mali à Bamako sur les normes de gestions de Caritas Internationalis, spécifiquement la norme 5 qui traite la sauvegarde des enfants et des adultes vulnérables. Parlant d’enfants, la position de Caritas est que toute personne de moins de 18 ans est considérée comme un enfant et devra bénéficier d’une protection. Quant aux adultes vulnérables, il s’agit de toute personne âgée de 18 ans et plus, courant un grand risque de subir des préjudices importants en raison de son sexe, sa santé mentale et physique, des inégalités, de la pauvreté, de son âge, de l’expérience du déplacement ou d’une crise.
En effet, les personnes ont des points de vue différents face à l’exploitation et aux abus qui sévissent de nos jours, (pédophilie, harcèlement sexuel, la traite ou le travail des enfants) envers ces personnes vulnérables. Il est donc important que Caritas partage une compréhension commune de ces actes et des comportements acceptables à adopter vis-à-vis d’eux. Le personnel de la Caritas ne doit être acteur d’aucune forme d’exploitation ou abus sexuel. Il doit être facteur dans la lutte pour la sauvegarde des enfants et des adultes vulnérables.
Face à cela, des normes de conduites ont été établies par Caritas Internationalis pour prévenir le personnel des bonnes pratiques à tenir et pour répondre aux cas d’inconduites. Le recrutement sécurisé, veiller à faire entrer des personnes compétentes, intègres, qui n’ont pas commis d’abus et ne sont pas agressives est également recommandées dans la norme 5.
Pour répondre aux différentes questions posées, le présentateur, Monsieur Leonard Ouattara chargé du département Urgences, Solidarité, Justice et Paix a insisté sur le fait que cette norme s’appliquait au personnel et aux partenaires de Caritas Mali. Il peut y avoir des différences dans la culture et la législation nationale, en tant que Caritas, nous sommes invités à l’adapter à nos valeurs éthiques et confessionnelles.
La deuxième communication a porté sur la présentation du programme de Renforcement de la sécurité́ alimentaire dans sept communes (Diou, Dioumaténé, Waky, Natien, Lougana, Boura, Sokourani) rurales du diocèse de Sikasso. Pour une durée de trois ans (2020-2023), le projet touchera 71 270 personnes, dont 34 654 hommes et 36 616 femmes, environ 51% de femmes. Plusieurs activités y sont prévues notamment des activités d’accroissement de rendement céréalier, la construction de l0 forages avec château d’eau et système d’adduction, l’accroissement et la bonne gestion des revenus monétaires, le renforcement de capacités techniques du personnel du projet.